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Détails sur le Grand Prix de F1 d'Abou Dabi 2025

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 Abou Dabi | Yas Marina

Pneus
C3
C4
C5
Abou Dabi
Course 24/24
FP1 05/12/2025 10:30
FP2 05/12/2025 14:00
FP3 06/12/2025 11:30
Qualifications 06/12/2025 15:00
Course 07/12/2025 14:00

 FALC (Faits à la con)

Environ 4 700 luminaires éclairent la piste. Ca a été la première course de F1 se déroulant au crépuscule, le départ ayant lieu au coucher du soleil.
La voie des stands est la seule en F1 à disposer d'un tunnel. Les pilotes passent sous la piste pour la rejoindre sur le côté gauche du virage 2.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2009
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 58
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 5.281 km

Ou encore... 39 410 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.183 km

Ou encore... 2 284 948 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 16
Nombre de virages à gauche : 6
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 358.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 16.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:26.103 (Max Verstappen, 2021)
Tour le plus rapide : 1:22.109 (Max Verstappen, 2021)

 Pole position

Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 187.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 69 %
Distance à pleine charge : 78 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 56

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

Données 2024 qui doivent être mises à jour en 2025.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 3/5

Données 2024 qui doivent être mises à jour en 2025.

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Abou Dabi 2025

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:26:07.469 1   1:27.625 (T.39) 25
2 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +12.594 3   1 1:26.765 (T.44) 18
3 L.Lando NORRIS (McLaren) +16.572 2   1 1:26.818 (T.48) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +23.279 5   1 1:26.725 (T.45) 12
5 G.George RUSSELL (Mercedes) +48.563 4   1 1:28.599 (T.57) 10
6 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:07.562 6   1:28.279 (T.54) 8
7 E.Esteban OCON (Haas) +1:09.876 8   1 1:28.655 (T.56) 6
8 L.Lewis HAMILTON (Ferrari) +1:12.670 16   8 1:28.094 (T.36) 4
9 N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) +1:19.014 18   9 1:27.050 (T.46) 2
10 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1:19.523 15   5 1:27.626 (T.52) 1
11 G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) +1:21.043 7   4 1:29.114 (T.47)
12 O.Oliver BEARMAN (Haas) +1:21.166 11   1 1:28.976 (T.50)
13 C.Carlos SAINZ (Williams) +1:22.158 12   1 1:29.052 (T.51)
14 Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) +1:23.794 10   4 1:28.557 (T.44)
15 A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) +1:24.399 14   1 1:28.029 (T.34)
16 A.Alexander ALBON (Williams) +1:30.327 17   1 1:28.367 (T.45)
17 I.Isack HADJAR (Racing Bulls) (T.57) 9   8 1:29.375 (T.52)
18 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) (T.57) 13   5 1:28.886 (T.39)
19 P.Pierre GASLY (Alpine) (T.57) 19   1:27.767 (T.46)
20 F.Franco COLAPINTO (Alpine) (T.57) 20   1:27.710 (T.42)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Abou Dabi 2025

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Abou Dabi 2025 (21)

La dernière grille de départ de la saison 2025 de F1.

Le dernier Grand Prix de la saison s'annonce sous haute tension, avec un duel à trois entre Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri pour conclure l'année à Yas Marina.

La grille place Verstappen en position idéale avec une huitième pole, Norris à ses côtés et Piastri juste derrière, ce qui recentre le scénario sur la capacité de chacun à exploiter un éventail stratégique plus ouvert qu'attendu en début de week-end. Les approches divergentes peuvent rapidement devenir décisives : lorsqu'un titre se joue sur une manche unique, suivre l'adversaire ou tenter l'inverse reste une logique classique, et Abu Dhabi a déjà fourni des précédents célèbres dans ce domaine.

Les références récentes montrent d'ailleurs que ce circuit peut basculer d'une lecture limpide à une réaction en chaîne. En 2024, la course avait été simple à interpréter : les huit premiers avaient choisi un arrêt unique, principalement en médium puis dur, avec les arrêts répartis entre les tours 20 et 26. Norris avait sécurisé la victoire et, avec elle, le titre Constructeurs pour McLaren. Hamilton, parti seizième, avait opté pour la séquence dur puis médium avec un arrêt au tour 34, ce qui lui avait permis de remonter jusqu'à la quatrième place. Alonso avait été le premier représentant du deux-arrêts, en médium-dur-dur, tandis que Piastri avait dû s'arrêter dès le tour 4 pour un aileron avant, terminant la course avec deux longs relais en dur. L'année précédente avait pourtant raconté une histoire opposée : en 2023, la majorité des leaders avaient basculé sur une stratégie à deux arrêts à cause d'un pit-stop d'Alonso au tour 13, déclenchant un mouvement général pour couvrir l'undercut. En 2024, un peloton plus étiré n'avait pas créé ce même effet domino.

Pour 2025, les simulations Pirelli identifient une nouvelle fois le médium-dur à un arrêt comme la voie la plus rapide (telle est la voie), avec une fenêtre optimale entre les tours 20 et 26. C'est la "stratégie-témoin" attendue pour la majorité du top 10, sauf si des pilotes englués dans un train de DRS tentaient un undercut précoce et forçaient les leaders à réagir. Le format à deux arrêts apparaît techniquement un peu plus lent en raison du trafic qu'il implique face aux monoplaces en un arrêt unique, mais un élément extérieur peut tout bouleverser : le graining. Vendredi, les équipes ont découvert une sensibilité inattendue des trois gommes, même si la C3 dur semblait moins touchée. La piste s'est ensuite davantage gommée, ce qui réduit le risque, mais ne l'annule pas. Simone Berra, ingénieur en chef Pirelli, évoque d'ailleurs la surprise suscitée par ce phénomène, expliquant que toutes les stratégies restent envisageables.

La gestion des sets disponibles peut également jouer un rôle. La plupart des équipes ont conservé deux trains de médiums, à l'exception notable de McLaren, qui a privilégié deux trains de dur, cohérent avec la fragilité relative de la MCL39 face au graining sur son train avant. En cas de deux arrêts, plusieurs schémas émergent : médium-dur-médium, avec des fenêtres de passage situées entre les tours 15 et 21 puis 37 et 43 ; médium-dur-dur, en avançant ces fenêtres aux tours 11-17 puis 34-40 ; ou encore une option plus audacieuse, médium-dur-tendre, avec des arrêts idéaux entre les tours 17-23 puis 40-48. Le tendre reste généralement absent le dimanche à Abu Dhabi, mais constitue, selon les simulations, la variante la plus rapide parmi les stratégies à deux arrêts si les conditions le permettent.

Pour la seconde moitié de grille, la référence reste la remontée d'Hamilton en 2024 : partir en dur et prolonger le relais afin de profiter d'un arrêt bon marché sous Safety Car. Dans cette optique, un enchaînement dur-tendre entre les tours 39 et 45 semble plus attractif qu'un schéma dur-médium, à condition que le trafic n'annule pas les bénéfices de la gomme tendre.

La lutte pour le titre pourrait cependant influencer les choix. Verstappen doit gagner pour rester maître de son destin, mais sa pole lui permet d'envisager une course sans artifices, en calquant son plan sur la tendance principale. Norris, lui, sait qu'une arrivée derrière Verstappen suffirait pour devenir champion du monde, même s'il affirme viser la victoire. Piastri, troisième sur la grille et contraint de s'imposer pour conserver une chance réelle, est celui qui pourrait s'écarter le plus naturellement du scénario standard, misant sur un décalage stratégique ou sur les circonstances de course pour créer une opportunité. Avec 16 points à rattraper, l'Australien peut puiser de l'inspiration dans l'histoire du circuit, même si certains souvenirs de 2010 restent douloureux pour son entourage direct.

Ce Grand Prix s'ouvre ainsi avec des lignes théoriques très nettes, mais un contexte suffisamment instable pour susciter des bifurcations rapides. Entre un arrêt unique solide, un risque de graining difficile à anticiper, un pneu tendre encore mystérieux et une bataille au sommet où chaque décision pèse plus lourd qu'à l'accoutumée, Yas Marina pourrait livrer un final de saison où la stratégie comptera au moins autant que la performance pure.

Oscar PIASTRI | McLaren

Troisième sur la grille à Abou Dabi, Oscar Piastri s'est montré serein et mesuré après une séance de qualifications où il a progressivement construit son rythme. Le pilote McLaren signe un 1:22.437 qui le place dans le trio des prétendants au titre pour la grande explication de dimanche. S'il concède que la pole n'était pas à sa portée, il se dit satisfait de son exécution et de sa montée en puissance au fil des segments.

"Le tour que j'ai fait en Q1 était plaisant, pour enfin rentrer dans le rythme du week-end, et le dernier tour en Q3 était très bon aussi — il ne restait pas grand-chose à trouver. Simplement pas assez rapide, mais cela prépare une journée de demain assez excitante."

Interrogé sur la course, Piastri s'est montré lucide : Verstappen a affiché une vitesse solide aussi bien sur un tour que dans les longs relais. L'Australien estime toutefois que la dynamique reste ouverte, tout dépendra de l'évolution du rythme de course et de la gestion des pneus.

"Nous verrons bien. Max a semblé rapide dans les longs relais et clairement rapide sur un tour. Voyons dans quelle mesure le rythme jouera un rôle demain."

Piastri aborde donc la finale avec une stratégie claire : rester accroché à la Red Bull au départ, exploiter chaque opportunité et compter sur un McLaren suffisamment compétitif en rythme de course pour rester dans la lutte jusqu'au bout.

Lando NORRIS | McLaren

Lando Norris s'est présenté devant les médias avec un mélange de déception et de détermination. Deuxième à 0.201 s de Verstappen, le pilote McLaren estimait avoir tiré le meilleur de sa monoplace en Q3, sans toutefois réussir à aller chercher la pole pour ce dernier samedi de la saison. Malgré l'enjeu colossal lié au championnat, Norris assure qu'il n'adaptera pas son approche : il veut gagner la course avant tout.

"C'est dur. Max a fait du bon travail donc félicitations à lui. Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Je pense que mon tour était très bon, j'en étais assez satisfait. Bien sûr déçu de ne pas être en pole pour le dernier week-end, mais nous n'étions simplement pas assez rapides aujourd'hui, donc nous essaierons de le faire demain."

Interrogé sur le fait qu'un simple podium lui suffirait pour remporter le titre, Norris a d'abord laissé parler sa frustration du moment, tout en rappelant qu'il ne compte pas courir en gestion.

"Le moment viendra, je pense, d'y réfléchir, mais pour l'instant je suis déçu de ne pas être en pole. Je veux toujours gagner demain, donc ce sera l'objectif."

Quelques instants plus tard, au micro de Sky Sports F1, il évoquait plus précisément la dimension stratégique de cette course décisive. Pas de calcul permanent, affirme-t-il, mais une préparation méthodique avec son équipe pour parer à tous les scénarios, y compris l'hypothèse d'un Verstappen plus agressif.

"Ça ne sert à rien d'y penser trop. Je m'assoirai avec mon équipe pour voir comment nous préparer au mieux pour demain et pour chaque éventualité. Notre objectif est d'essayer de gagner la course. C'est notre état d'esprit. Ce ne sera pas simple, probablement l'une des courses les plus compliquées que je pourrais avoir ! Je n'ai pas besoin de prendre de risques et j'espère pouvoir en tirer avantage. J'espère que nous serons un peu plus rapides demain, sinon Red Bull était trop rapide."

Enfin, Norris a conclu en soulignant qu'il ne peut maîtriser qu'une seule chose : son propre exécution. Rien ne sert de prédire les comportements des autres.

"Je sais ce que j'ai à faire. Ce n'est jamais aussi simple que "reste là" ou "fais ceci". Chacun a son propre agenda. La seule chose que je puisse faire est de me concentrer sur mon propre travail, me préparer du mieux possible et attendre de voir ce qui se passera."

Norris aborde donc ce dimanche décisif avec un équilibre singulier : la lucidité du pilote qui joue un titre et l'ambition du compétiteur qui veut conclure sa saison par une victoire.

George RUSSELL | Mercedes

Quatrième sur la grille à Abou Dabi, George Russell se retrouve à une position charnière : juste derrière les trois candidats au titre, mais déterminé à ne pas laisser l'ampleur de l'enjeu influencer sa manière de courir. Face aux caméras de Sky Sports F1, le Britannique a insisté sur sa volonté d'aborder ce dernier Grand Prix comme n'importe quelle autre course, tout en reconnaissant que la situation pourrait lui offrir une opportunité inattendue.

"Mon état d'esprit est le même que pour n'importe quelle course. Je sais ce qui est en jeu pour les trois devant, mais je traiterai cela comme une course normale. Dans des circonstances normales, nous n'avons pas le rythme. Mais, évidemment, si le premier tour se termine dans l'ordre de départ, j'ai du mal à imaginer Max s'échapper au loin. Il pourrait y avoir une opportunité."

Interrogé sur son degré d'agressivité au départ et dans les duels contre les prétendants au titre, Russell a maintenu la même ligne : ni excès de prudence, ni témérité, simplement l'intention de saisir ce que la course lui offrira.

"Je traiterai cela comme n'importe quelle course. S'il y a une opportunité et une ouverture, si c'était la première course de la saison, je ne chercherais pas à faire quelque chose de risqué, mais je ne laisserai pas passer une possibilité. Je veux finir sur le podium, terminer la saison sur une bonne note, et je ne dormirai ni mieux ni moins bien selon qui gagne le championnat demain. Je ferai ma course et on verra. Je ne prendrai ni plus ni moins de risques. Je ferai mon travail comme d'habitude."

Russell se place ainsi dans une posture claire : il jouera sa propre partition, sans se mêler artificiellement à la lutte pour le titre… mais sans s'en écarter si la situation devait lui tendre la main.

Lewis HAMILTON | Ferrari

La qualification de Lewis Hamilton à Abou Dabi a tourné au naufrage. Seizième quelques heures seulement après son crash en FP3, le pilote Ferrari est apparu désemparé devant les caméras, oscillant entre incompréhension et colère contenue. Malgré une monoplace largement modifiée avant la séance et des sensations qu'il jugeait encourageantes, le Britannique n'a pas réussi à franchir le cap de la Q1. Sa déception était palpable dans ses prises de parole auprès de Sky Sports F1, puis encore plus tranchante à Sky Italia.

"Nous avons apporté beaucoup de changements à la voiture. La voiture était très agréable à piloter aujourd'hui."

Cet étonnant contraste entre ressenti positif et résultat catastrophique a laissé Hamilton sans réponses immédiates. Et lorsqu'il s'est exprimé auprès de Sky Italy, le ton est devenu nettement plus sombre, laissant entrevoir une frustration difficilement maîtrisable après un samedi qui le condamne à une remontée presque impossible.

"Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens à l'intérieur.
Une quantité insupportable de colère et de rage. Je n'ai pas grand-chose à en dire."

Hamilton devra désormais se tourner vers la course pour tenter de sauver ce qui peut l'être, mais son visage et ses mots laissent peu de doute : cette qualification est l'une des plus difficiles de sa saison.

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Max Verstappen avait la satisfaction du travail parfaitement exécuté après la Q3. Auteur d'un 1:22.207 imparable, le quadruple champion du monde s'offre la pole position de la finale d'Abou Dabi et place Red Bull dans les meilleures dispositions pour le dernier acte de la saison. Il est revenu en détail sur la manière dont il a construit cette performance, soulignant la gestion fine des pneus et l'évolution de la piste en fin de journée.

"En Q2, je suis resté en pneus usés et ces tours étaient déjà assez corrects. En Q3, ici, la température de piste baisse et on sait qu'on peut pousser davantage, et c'est ce que nous avons fait. Nous avons trouvé un peu plus de performance et je suis incroyablement heureux d'être premier. C'est la seule chose que nous pouvons faire, ce que nous pouvons contrôler : maximiser ce que nous avons et ce que nous pouvons avec la voiture, et nous l'avons clairement fait en qualifications."

Le Néerlandais s'est ensuite tourné vers la course, prudent mais déterminé avant un dimanche décisif pour le titre. Il rappelle que, malgré sa position idéale sur la grille, le championnat pourra encore basculer selon les événements derrière lui.

"Nous verrons demain. Voyons ce que nous pouvons faire. Je vais essayer de gagner la course mais, au fond de moi, nous voulons aussi marquer beaucoup de points pour encore tenter de gagner ce championnat. Nous aurons besoin d'un peu de chance avec ce qui se passera derrière nous."

Pierre GASLY | Alpine

Petit casque spécial sombre "Binance" pour Gasly à Abou Dabi.

George Russell a pris l'avantage sur Lando Norris dans les toutes dernières minutes de la troisième séance d'essais libres à Abou Dabi, signant un 1:23.334 en pneus tendres. Le pilote Mercedes devance Norris de seulement 0.004 s et Max Verstappen de 0.124 s, au terme d'une séance dense et particulièrement serrée, où la moitié du plateau se tient en moins de quatre dixièmes.

L'explication finale avant les qualifications a toutefois été marquée par un incident majeur : la sortie de piste de Lewis Hamilton, dont la Ferrari a fini dans le mur au virage 9 après un tête-à-queue à haute vitesse.

La séance s'ouvrait calmement, les pilotes s'attardant dans leurs garages avant un premier roulage timide. Aston Martin envoyait rapidement Alonso et Stroll pour une séquence classique de mise en température des pneus. Alpine, en difficulté la veille, se montrait plus active : Gasly et Colapinto prenaient la piste afin de comprendre les problèmes qui les avaient relégués en fond de classement vendredi.

Norris lançait les hostilités avec un 1:24.728, un chrono encore éloigné des références attendues. Piastri, pénalisé par son absence en FP1, se situait quatre dixièmes derrière avant d'améliorer en luttant contre du survirage dans le dernier secteur. Le pilote McLaren échappait ensuite de justesse à un incident avec Yuki Tsunoda, qui tardait à s'écarter et obligeait Norris à une manœuvre d'évitement, geste d'excuse immédiat de la part du Japonais avant que les commissaires ne notent l'épisode.

À mesure que la piste se garnissait, Ollie Bearman confirmait sa forme des deux premières séances en se plaçant à 0.008 s de Norris, avant que Verstappen ne prenne le commandement tout juste avant la mi-séance. Stroll réalisait ensuite une performance notable pour hisser son Aston Martin au deuxième rang. L'activité devenait continue alors que les pilotes effectuaient leur ultime préparation avant les qualifications.

C'est à ce moment que survenait l'incident majeur : Hamilton perdait le contrôle de sa Ferrari au virage 9, partait en tête-à-queue et terminait sa course dans le mur. Indemne, il rapportait immédiatement à la radio : "Quelque chose s'est affaissé à l'avant et ça a fait décrocher l'arrière." ("Something buckled at the front and snapped the rear.") La séance était neutralisée, privant le plateau de longues minutes de roulage alors que la monoplace endommagée était évacuée.

À la reprise, Piastri tirait le premier, bondissant de la 18e à la première place avec un tour très solide, une demi-seconde devant Verstappen. Norris répliquait aussitôt en 1:23.338, retrouvant le sommet grâce à un dernier secteur trois dixièmes plus rapide que celui de son coéquipier. Mais la hiérarchie n'était pas encore figée : l'équipe Mercedes relançait Russell, qui arrachait la première place en 1:23.334.

La fin de séance était encore animée. En pleine sortie des stands, Kimi Antonelli était relâché directement devant la Red Bull de Tsunoda, percutant la monoplace du Japonais et endommageant son aileron avant. Une scène qui ne perturbait cependant pas sa progression vers le neuvième temps.

Derrière Russell, Norris et Verstappen, Fernando Alonso prenait une quatrième place remarquable à 0.251 s. Piastri terminait cinquième, suivi du duo Haas Ocon–Bearman, particulièrement en verve depuis vendredi. Charles Leclerc se classait huitième, devant Antonelli et Albon, qui complétaient le top 10.

Plus loin, Bortoleto devançait Sainz et Hülkenberg, Stroll signait le quatorzième temps, et Lawson, Hadjar, Gasly, Colapinto et Tsunoda fermaient la marche, ce dernier auteur de seulement dix tours.

Cette FP3 laisse présager une qualification extrêmement serrée entre Mercedes, McLaren et Red Bull, tandis qu'Hamilton devra disputer la suite du week-end avec une monoplace réparée dans l'urgence.

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