Un fan des jeux d'arcade, Jugles, a conçu un kit LEGO rendant hommage à OutRun, le célèbre jeu de course de 1986.

Ce projet, qui attend le soutien des utilisateurs sur LEGO Ideas, capture l'essence même du jeu : la scène iconique du départ de la première étape, où la voiture rouge se lance dans une aventure remplie de palmiers, de routes sinueuses, et de musique synthwave. Avec 1735 pièces, ce diorama saisit à la fois la nostalgie des jeux d'arcade et le charme intemporel de OutRun.

Sorti en 1986 par Sega, OutRun n'était pas un simple jeu de course. Il proposait un gameplay non linéaire, où les joueurs pouvaient choisir leur route à chaque étape, offrant une sensation de liberté inédite pour l'époque. La bande sonore, pleine de sons synthétiques et mélodiques, a posé les bases du style "synthwave", devenu emblématique. Ce kit LEGO, conçu pour ressembler à une borne d'arcade, inclut des personnages comme les conducteurs emblématiques du jeu, un caméraman, un fan passionné, et même un chien, ajoutant une touche unique à la scène.

Avec une jouabilité intégrée permettant de déplacer légèrement la voiture grâce à un joystick, cette création ne manquera pas de raviver des souvenirs à tous les fans de OutRun. On attend donc que LEGO saisisse cette opportunité pour sortir ce kit officiel, qui fera à coup sûr le bonheur des nostalgiques comme des amateurs de dioramas détaillés.

Il y a 23 h

Nicolas Lapierre a été nommé Directeur Sportif de l'Alpine Endurance Team, un poste nouvellement créé pour renforcer la structure sportive de l'équipe et épauler Philippe Sinault, le Team Principal. Lapierre, fort de son immense expérience en tant que pilote et de sa connaissance approfondie du monde de l’Endurance, apportera son soutien à l'amélioration des performances des pilotes et de l'équipe. Bien que cette nouvelle fonction prenne officiellement effet à partir du 1er janvier 2025, il commencera à s'imprégner de son rôle lors de la dernière course de 2024 à Bahreïn, où Jules Gounon le remplacera dans le lineup.

Lapierre a annoncé sa retraite de pilote professionnel après un dernier podium à Fuji, marquant un moment clé pour Alpine avec la première grande performance de l'A424. "Je suis ravi de continuer avec l'équipe, cette fois-ci de l’autre côté du pit wall," a-t-il déclaré, soulignant sa volonté d’apporter son expertise aux pilotes et d’améliorer les interactions avec les équipes techniques.

Philippe Sinault a salué cette nomination, la qualifiant de "continuité naturelle" après plusieurs années de collaboration fructueuse, tandis que Bruno Famin, VP Motorsports Alpine Racing, a rappelé le rôle crucial de Lapierre dans le développement de l’A424, ajoutant que sa contribution en tant que Directeur Sportif sera un atout majeur pour l'équipe à l'avenir.

Il y a 5 h

La Renault Emblème, concept de "shooting brake" électrique, incarne les ambitions de Renault en matière de mobilité décarbonée, bien que l’emploi du terme "shooting brake" reste discutable pour un véhicule à cinq portes.

Ce modèle familial de 4,80 mètres de long, 1,52 mètre de haut et doté d’un empattement de 2,90 mètres, met l’accent sur l’efficience aérodynamique et une motorisation bi-énergie. Il associe une batterie de 40 kWh pour les trajets quotidiens à une pile à combustible à hydrogène, permettant une autonomie totale de 1 000 km, avec deux recharges rapides d’hydrogène.

L’aérodynamisme a été optimisé grâce à l’utilisation de la technologie du jumeau numérique et du matériel de simulation de l’équipe BWT Alpine F1, ce qui a permis d’affiner le design pour atteindre un Cx de 0,25. Des éléments comme le diffuseur actif, les jantes pleines et l’intégration de caméras à la place des rétroviseurs contribuent à cette efficacité.

Le concept Emblème se distingue également par sa masse réduite à 1 750 kg, batteries incluses, un poids inférieur à celui de nombreux SUV hybrides ou électriques de taille similaire. Conçu pour émettre 90 % de CO2e [équivalent dioxyde de carbone, mesure utilisée pour exprimer l'impact des gaz à effet de serre en termes d'équivalence avec le dioxyde de carbone] en moins sur l’ensemble de son cycle de vie, il concrétise les efforts de Renault en matière de décarbonation, mais cette réduction reste à observer dans un contexte souvent dominé par des promesses commerciales.

La Renault Emblème sera présentée au Mondial de l’Auto 2024, mettant en avant les innovations technologiques et les matériaux recyclés intégrés à ce projet.

Il y a 5 h

Dans le quatrième épisode de la série documentaire "Une Nouvelle Ère" – disponible sur YouTube – Bugatti présente sa nouvelle plateforme révolutionnaire, destinée à façonner la future génération d’hypersportives de la marque. Cette architecture inédite est la clé de l’évolution des performances et de l'ingénierie, ouvrant un nouveau chapitre après les plateformes de la Veyron et de la Chiron.

Un des points forts de cette nouvelle architecture est l'intégration d'un moteur V16 atmosphérique couplé à trois moteurs électriques, une combinaison unique qui permet une répartition dynamique du couple et une agilité inédite. Le refroidissement est optimisé par cinq radiateurs placés à l’avant, dont certains directement reliés à la calandre emblématique de Bugatti.

L’architecture embarque également une batterie de 24 kWh en forme de T, offrant une autonomie de plus de 60 km en mode électrique et renforçant la structure du châssis monocoque. Avec un essieu électrique à l’avant et une position centrale de la batterie, Bugatti améliore l’équilibre et réduit la masse totale du véhicule.

À l’arrière, le moteur V16, allié à un moteur électrique supplémentaire, optimise la répartition des masses et renforce les performances, tout en maintenant un équilibre parfait entre dynamique de conduite et espace intérieur.

La Tourbillon n’est pas qu’un nouveau modèle, elle incarne la vision de Bugatti pour les années à venir, une vision centrée sur l’innovation technique et l'optimisation des performances.

Il y a 1 h

Le séminaire du National Automuseum The Loh Collection mettra en avant des dessins et photos inédits de modèles Bugatti datant de 2004 à 2023.

Ces visuels, jamais publiés auparavant, retracent les efforts créatifs ayant conduit à la conception du modèle Chiron. Achim Anscheidt reviendra sur les nombreuses itérations et concepts explorés avant d’aboutir au design final.

Ces images offre un aperçu unique des projets alternatifs de Bugatti, qui auraient pu compléter ou succéder à la Veyron, révélant ainsi l’évolution esthétique et technique de la marque au cours de deux décennies.

Il y a 1 h

Viry c’est F1ni, Renault Alpine tourne la page moteur

30/09/2024

Viry c’est F1ni, Renault Alpine tourne la page moteur - Crédit photo : Alpine
Crédit photo : Alpine 

Renault Alpine met fin à la production de moteurs F1 à Viry-Châtillon, tournant ainsi une page historique. Le centre Hypertech Alpine remplacera progressivement l'activité F1, axant désormais son expertise sur des technologies d’avant-garde et des projets automobiles.

La création du centre Hypertech Alpine à Viry-Châtillon représente un tournant décisif pour l'avenir d'Alpine et de Renault Group, tout en marquant une rupture importante dans l'histoire de Renault en Formule 1. Annoncé officiellement pour la fin 2024, ce nouveau centre d'ingénierie de pointe symbolise la réorientation des activités de l'usine de Viry, longtemps considérée comme le cœur du développement des unités de puissance de la marque en F1, vers des projets de haute technologie plus variés. Ce changement traduit à la fois l'ambition d'Alpine de se positionner comme un acteur de l'innovation automobile et la fin d'une ère glorieuse pour la marque au losange en matière de motorisation de Formule 1.

L'une des premières conséquences majeures de cette transformation est la cessation du développement des moteurs de F1 Renault à l'horizon 2026. Ce qui n'était autrefois qu'une rumeur persistante est désormais confirmé : l'écurie Alpine ne produira plus ses propres moteurs en interne. Selon les bruits de paddock les plus récents, la prochaine génération de moteurs sera fournie par un fabricant externe, probablement Mercedes. Ainsi, après plus de 45 ans d'engagement dans la conception et le développement des unités de puissance de Formule 1, Viry-Châtillon s'apprête à abandonner ce rôle central, signant ainsi la fin d'une époque marquée par des prouesses techniques et des victoires mémorables sur les circuits.

Les employés de Viry qui ont travaillé pendant des décennies sur ces moteurs verront leurs compétences redirigées vers les nouveaux projets d'Hypertech Alpine, ce qui, d'après les responsables de la marque, permettra d'éviter des suppressions d'emplois. Ce centre d'excellence en ingénierie, axé sur des technologies de pointe, concentrera ses efforts sur le développement de la future Supercar Alpine, la recherche sur de nouvelles technologies de batteries, comme la solid state battery, et le développement de moteurs électriques de nouvelle génération, en partenariat avec Ampere. De plus, les programmes sportifs d'Alpine tels que l'endurance (WEC) et le rallye-raid (Dakar) resteront sous la supervision du centre, assurant ainsi la pérennité de l'engagement d'Alpine dans d'autres disciplines du sport automobile.

Malgré la fin du développement moteur en F1, Alpine ne coupe pas totalement les ponts avec la catégorie reine. Une cellule de veille F1 sera mise en place au sein d'Hypertech Alpine, dont la mission sera de suivre les évolutions technologiques de la discipline. Ce groupe, plus restreint, aura pour objectif de maintenir un certain niveau d'expertise en matière de F1 et de rester informé des avancées techniques, même sans participer directement au développement des moteurs. Cette mesure permettra à Alpine de conserver un pied dans la discipline, mais de manière bien moins active qu'auparavant.

La transformation du site de Viry en centre d'ingénierie de pointe ne s'est pas faite sans tensions sociales. Les représentants du personnel, inquiets pour l'avenir des salariés et pour la préservation du savoir-faire accumulé depuis des décennies, ont engagé des discussions musclées avec la direction du groupe Renault. Le vendredi 20 septembre 2024, le Comité Social et Économique (CSE) de Viry-Châtillon a pu rencontrer Luca de Meo, PDG de Renault Group, afin d'évoquer les préoccupations des salariés. À l'issue de ce rendez-vous, le CSE a salué des "discussions constructives" et a déclaré que les propositions concrètes avancées par la délégation de Viry-Châtillon semblaient avoir été prises en considération par la direction.

Toutefois, le CSE a rappelé que la menace d'un arrêt des développements moteur F1 en France demeure bien réelle, et que la perte d'un savoir-faire unique serait un coup dur pour l'industrie automobile française. En réponse à ces inquiétudes, Alpine a assuré que "chaque collaborateur concerné par ce projet de transformation se verra proposer un nouveau poste au sein d'Hypertech Alpine". Une cellule dédiée, composée de membres de la direction, des ressources humaines et de représentants des salariés, sera également mise en place pour gérer les dispositifs d'accompagnement de cette transformation, notamment en ce qui concerne les plans de formation nécessaires à l'adaptation des salariés aux nouveaux projets.

La mise en place d'Hypertech Alpine s'inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider la position d'Alpine en tant que marque sportive et innovante, capable de répondre aux défis de la mobilité du futur. Le centre travaillera sur plusieurs axes majeurs, comme le développement de la future Supercar Alpine, qui bénéficiera de l'expertise des équipes de Viry, ainsi que sur la recherche de nouvelles technologies de batteries et de moteurs électriques. L'objectif est de soutenir la croissance de la marque et d'élargir sa gamme de véhicules, avec sept modèles prévus d'ici 2030, tout en renforçant la position d'Alpine en tant que "garage de l'innovation".

Cependant, cette réorientation vers des technologies de pointe et des projets d'avenir ne peut occulter l'impact de cette transformation sur le rôle historique de Renault dans la Formule 1. Depuis son arrivée en 1977, Renault a connu des succès retentissants, avec des titres de champion du monde des constructeurs et des pilotes, et son départ progressif du développement des moteurs F1 marque la fin d'un chapitre emblématique de l'histoire du sport automobile.

Alors que le projet Hypertech Alpine promet de faire d'Alpine un acteur majeur de l'innovation automobile, cette transition s'accompagne d'un sentiment de perte pour les passionnés de F1 et pour les salariés qui ont contribué à écrire les plus belles pages de l'histoire de Renault en Formule 1. La promesse de reclasser les salariés au sein d'Hypertech Alpine atténue certes l'impact social de cette transformation, mais le risque de diluer un savoir-faire unique reste présent. Le défi pour Alpine sera donc de réussir ce pari technologique tout en préservant l'essence et l'héritage sportif qui ont forgé l'identité de la marque au losange.

En conclusion, l'annonce de la création d'Hypertech Alpine représente bien plus qu'une simple réorganisation industrielle. Elle symbolise un changement profond dans la stratégie de Renault et d'Alpine, un passage d'un héritage centré sur la Formule 1 à un avenir tourné vers l'ingénierie de pointe et les technologies de demain. Par ailleurs, ce virage laisse la place à une question essentielle : quel motoriste prendra le relais au cœur des monoplaces Alpine, ou plutôt d’Enstone, dès 2026 ? Les rumeurs évoquent avec insistance Mercedes, voire Red Bull Ford. C'est un tournant historique qui laisse entrevoir de nouveaux horizons pour la marque, mais qui s'accompagne inévitablement d'une nostalgie pour une époque où Renault brillait par son savoir-faire inégalé en matière de motorisation F1.

Référence Alpine