Porsche Penske Motorsport a décroché la pole position des 24 Heures du Mans grâce à Kevin Estre, qui a signé un impressionnant 3’24’’634 lors de l’Hyperpole. En LMGT3, Brendan Iribe de l’équipe Inception Racing a été le plus rapide avec un temps de 3’58’’120. En LMP2, Louis Delétraz a placé l’Oreca-07 "Spike" n°14 de AO by TF en pole position. Ces performances marquent des moments clés avant la grande course.

En Hypercar, c'est donc Kevin Estre qui a offert à Porsche la pole position des 24 Heures du Mans, plaçant la Porsche Penske Motorsport 963 n°6 en tête avec un chrono de 3’24’’634. Sébastien Bourdais, au volant de la Cadillac V-Series.R n°3, avait pourtant établi un temps de 3’24’’816, se positionnant provisoirement en pole avant qu'Alex Lynn, avec la Cadillac n°2, ne lui prenne brièvement la place. Finalement, Estre a surpassé les deux avec son tour final. La Cadillac n°3 partira du deuxième rang, tandis que la Cadillac n°2, pénalisée, partira en septième position.

Alessandro Pier Guidi, sur la Ferrari 499P n°51, a réalisé le troisième temps, suivi par Antonio Fuoco sur la Ferrari n°50, qui partira quatrième. Paul-Loup Chatin sur l’Alpine A424 n°35 complétera le top 5. Dries Vanthoor a perdu le contrôle de sa BMW M Hybrid V8 n°15 dans le virage d’Indianapolis, entraînant l’annulation de ses tours chronométrés. De plus, la Porsche n°12 du Hertz Team JOTA n’a pas pu participer à l’Hyperpole en raison de la sortie de piste de Callum Ilott lors des essais libres.

Brendan Iribe a brillé lors de l’Hyperpole, offrant à Inception Racing la pole position dans la catégorie LMGT3 avec un temps de 3’58’’120. Il a devancé de près d’une seconde la Porsche 911 n°92 d’Aliaksandr Malykhin de l’équipe Manthey PureRxcing. La deuxième ligne sera composée de la Ferrari 296 n°66 de JMW Motorsports, pilotée par Giacomo Petrobelli, et de la Ford Mustang n°77 de Proton Competition, conduite par Ryan Hardwick. Ian James, au volant de l’Aston Martin Vantage n°27 du Heart of Racing Team, et Satoshi Hoshino, sur l’Aston Martin n°777 du D’Station Racing, partiront respectivement cinquième et sixième. La Corvette Z06 n°82 de Hiroshi Koizumi et la Lamborghini Huracan n°60 de Claudio Schiavoni complètent le top 8.

Louis Delétraz a placé l’Oreca-07 "Spike" n°14 de l’équipe AO by TF en pole position de la catégorie LMP2, confirmant leur performance exceptionnelle lors de l’Hyperpole.

Il y a 14 h

Aston Martin et Heart of Racing engageront deux hypercars Valkyrie AMR-LMH en 2025 !!!

Il y a 12 h

La FIA a révisé l'Annexe L de son Code Sportif International pour inclure une nouvelle clause. Cette clause précise que, bien que l'âge minimum requis pour obtenir la Super Licence nécessaire pour courir en F1 soit de 18 ans, il est possible d'accorder une dérogation spéciale permettant à certains pilotes de l'obtenir à 17 ans. Cette modification a également des répercussions sur les critères pour obtenir une superlicence valable uniquement pour les essais libres.

Nous ne pouvons qu'imaginer que cette révision soit dirigée pour permettre au protégé de chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli. Il pourrait ainsi participer à une séance d'essais libres avant de fêter ses 18 ans le 25 août.

Il y a 9 h

Alonso se confie sur le projet Aston Martin, Alpine ou encore Hamilton

10/11/2023

Alonso se confie sur le projet Aston Martin, Alpine ou encore Hamilton - Crédit photo : Aston Martin F1
Crédit photo : Aston Martin F1 

Sa retraite temporaire de la F1, le projet Aston Martin, son regard sur Alpine ou encore la motivation que lui donne Lewis Hamilton : Fernando Alonso s'est confié sur sa carrière récente et ses ambitions en Formule 1.

Fernando Alonso s'est confié à GQ sur ses choix de carrière récents et sur son futur dans la discipline, ses ambitions avec Aston Martin.

Durant les années de retraite temporaire de Fernando Alonso, il a exploré d'autres horizons en dehors de la Formule 1. Il s'est essayé à l'IndyCar et à l'IMSA aux États-Unis et a même participé au Dakar en 2020. Cependant, son engagement principal était envers Toyota dans les courses d'endurance, où il a brillé en remportant les 24 Heures du Mans et le Championnat du Monde d'Endurance en 2018 et 2019.

Réfléchissant à cette période, Alonso déclare : "Je pensais que c'était fini", en parlant de sa retraite en 2017. "Je n'envisageais pas de revenir en Formule Un. J'avais laissé une petite porte ouverte, à cause des nouvelles régulations et de cette nouvelle génération de voitures à effet de sol [prévue initialement pour 2021 puis introduite en 2022]. C'était peut-être quelque chose qui pourrait m'attirer un jour dans le futur. Pendant que je participais à différentes séries et projets, je gardais toujours un œil sur ce que faisait la F1."

Il poursuit en évoquant son état d'esprit pendant l'épidémie mondiale de COVID-19 : "Alors, pendant la pandémie, je me souviens d'avoir été chez moi, réfléchissant aux possibilités que j'avais pour l'année suivante après avoir terminé le Championnat du Monde d'Endurance. Je pensais que seule la Formule Un était en bonne santé. Toutes les autres catégories manquaient de sponsors, la plupart des courses étaient annulées, alors que la Formule Un restait très forte même pendant la pandémie. Alors, j'ai pensé que le prochain défi pourrait être le défi ultime : revenir en Formule Un et essayer d'être compétitif à nouveau."

Puis Fernando Alonso aborde son passage chez Aston Martin en mettant en lumière le rôle crucial joué par Lawrence Stroll, le propriétaire de l'équipe, dans sa décision. Lorsque Sebastian Vettel a annoncé sa retraite, Stroll a pris l'initiative de convaincre Alonso de rejoindre Aston Martin. Alonso dépeint Stroll comme très persuasif, soulignant la vision et l'ambition que Stroll avait pour l'équipe.

Dans ses propres mots, Alonso raconte : "J'ai parlé avec Lawrence [Stroll] de la possibilité de rejoindre l'équipe après l'annonce de la retraite de Sebastian Vettel, et il a été très convaincant en présentant le projet et toutes les nouvelles personnes qui rejoignaient l'équipe."

Alonso décrit en détail les aspects qui l'ont attiré chez Aston Martin, citant notamment l'arrivée de grands noms dans le bureau de design, venant d'autres équipes, et l'émergence de nombreux talents. Il mentionne aussi la construction d'une nouvelle usine, signe tangible du projet d'expansion et d'amélioration de l'équipe. Ces éléments, selon Alonso, n'étaient pas de simples promesses, mais des faits concrets soutenant les paroles de Lawrence Stroll.

"Il y avait un gros projet derrière cette équipe, et cela se concrétisait, ce n'était pas juste des paroles. Les faits soutenaient les dires de Lawrence. J'ai pensé que c'était un mouvement logique pour moi, si je voulais viser plus haut que mon équipe précédente. Ça n'a pas pris longtemps pour que nous unissions nos forces."

Cette décision reflète la confiance du double champion du monde espagnol dans la vision de Stroll et son désir d'être partie prenante d'un projet ambitieux et en pleine croissance. La décision de rejoindre Aston Martin n'était pas simplement une question de changement d'équipe, mais une étape stratégique dans la carrière d'Alonso, cherchant à maximiser son potentiel dans une équipe prometteuse sous la direction éclairée de Lawrence Stroll.

Et son choix a payé puisqu'il avoue : "C'était une belle surprise, nous ne pouvons pas le nier. Nous avions quelques espoirs, comme je l'ai dit, avec l'arrivée de nouvelles personnes dans l'équipe. Ils semblaient savoir ce qu'ils faisaient, mais c'était une vision à long terme. Nous pensions qu'en 2023, nous nous battrions constamment dans le top dix, et qu'un podium ou deux seraient peut-être possibles, puis qu'en 2024, nous serions régulièrement en lice pour le podium. Nous nous sommes retrouvés régulièrement à lutter pour des podiums dans la première moitié de cette saison, et cela a définitivement été une surprise, donc j'étais heureux. Comme vous le dites, après quelques années décevantes et des changements en Formule 1, c'était très agréable de sentir que changer d'équipe cette fois-ci a vraiment porté ses fruits."

Son changement d'équipe, justement : ça avait été un sacré feuilleton ! Alpine qui ne croyait pas en lui de par son [grand] âge, Oscar Piastri dans un imbroglio contractuel entre mise sur la touche une saison supplémentaire par Alpine et une signature avec volant immédiat chez McLaren... Tout s'était finalement plutôt bien ficelé avec Alonso chez les verts, Piastri qui fait des débuts très prometteurs cette saison sur une McLaren en rédemption dans la deuxième partie de la saison et Pierre Gasly qui a pris le baquet de l'Ibère, rivalisant avec Esteban Ocon.

Mais quels sont les sentiments de Fernando Alonso vis-à-vis de son ancienne écurie française ? "J'ai beaucoup de respect pour Alpine. C'est l'équipe [anciennement sous l'appellation Renault] qui m'a donné mes deux championnats du monde, donc elle sera toujours dans mon cœur, je ne leur souhaiterai jamais rien de mal."

Mais, forcément, le numéro 14 compare ses résultats à ce qu'il a vécu chez Alpine : "Il est vrai que chaque fois que vous changez d'équipe, il y a toujours ce sentiment intérieur, où vous regardez vos temps au tour et votre position et, immédiatement après, ceux de votre ancienne équipe. S'ils sont derrière vous, il y a toujours un peu de soulagement à avoir pris la bonne décision. Idéalement, j'aimerais qu'Aston Martin gagne et qu'Alpine soit deuxième. Se battre pour des podiums serait le mieux."

Ainsi, pour en revenir sur son engagement chez Aston Martin : c'est un projet personnel à long terme. Et sa réaction face aux rumeurs infondées sur un transfert chez Red Bull en témoigne. S'exprimant la semaine dernière, il a dit à la presse au Brésil : "Ce ne sont que des rumeurs, des rumeurs habituelles dans le paddock, venant de personnes qui essaient juste de s'amuser et de gagner des abonnés [sur les réseaux sociaux]", a-t-il déclaré. "Je ne joue pas à ce jeu. Je ne trouve pas ça drôle."

Au-delà de tout ça, dans ses confidences à GQ, Alonso exprime également son respect pour Lewis Hamilton. Il admire la capacité du septuple champion du monde britannique à rester concentré et compétitif, même dans les périodes où il n'avait pas la meilleure voiture. Alonso souligne l'importance de l'attitude de Hamilton, qui continue de se battre malgré la domination de Red Bull, et de son influence motivante sur les autres pilotes.

"Lewis a toujours très bien réussi à rester concentré et compétitif dans les périodes de sa vie où il n'avait pas une voiture compétitive. Ces périodes n'étaient pas nombreuses, mais il a toujours performé à un haut niveau. Maintenant qu'il n'a pas la meilleure voiture, Red Bull dominant, il continue toujours de se battre. Il poursuit Perez pour la P2 et ne renonce jamais. Cela nous motive tous de voir comment Lewis conserve sa motivation après avoir remporté tant de titres."

En conclusion, Alonso dévoile ses ambitions avec Aston Martin et sa satisfaction dans son rôle actuel. Il rejette les rumeurs de transfert et souligne son engagement à long terme avec l'équipe. Alonso reste motivé et concentré sur ses objectifs, cherchant à ajouter d'autres succès à sa carrière déjà remarquable.

Référence GQ