Alpine F1 Team a officiellement signé un accord multi-annuel avec Mercedes-Benz.

Cet accord concerne l'approvisionnement en moteurs et boîtes de vitesses, à compter de la saison 2026 et jusqu'à la fin de la prochaine ère réglementaire, soit au moins jusqu'en 2030.

Ce partenariat met fin aux rumeurs et fait suite à l'abandon du moteur Renault pour l'équipe française.

Mercedes fournira les groupes propulseurs ainsi que les boîtes de vitesses dès le début de ce nouveau cycle réglementaire, offrant ainsi à Alpine une base technique solide pour les années à venir.

Il y a 18 h

Aston Martin a annoncé aujourd'hui un changement de taille au sein de son équipe de Formule 1. Dan Fallows, arrivé de Red Bull en avril 2022 pour prendre la tête du développement technique, quittera son poste de directeur technique dès novembre, bien qu'il reste au sein du groupe Aston Martin.

Dan Fallows avait rejoint Aston Martin dans un contexte remarqué : après un bras de fer avec Red Bull, qui avait initialement prévu de le garder sous contrat pour un temps prolongé, un accord avait finalement permis à Fallows de rejoindre l'écurie de Silverstone dès avril 2022. Ce renfort stratégique visait à renforcer les ambitions d'Aston Martin en F1, notamment sous l'impulsion de Martin Whitmarsh, directeur exécutif du groupe Aston Martin, qui voyait en Fallows un pilier de cette transformation.

Sous sa direction, le travail technique de l'équipe a rapidement porté ses fruits avec l'AMR23, qui a assuré huit podiums lors de la saison passée, marquant une nette progression pour Aston Martin sur la grille. Le CEO Andy Cowell a salué l'apport de Fallows dans cette ascension : "Je tiens à remercier Dan pour sa contribution à Aston Martin Aramco ces deux dernières années. Il a été un acteur clé du succès de l'AMR23."

De son côté, Dan Fallows a exprimé sa satisfaction de voir l'équipe progresser vers le haut du classement : "Ces années chez Aston Martin ont été un privilège. Il est temps pour moi de passer le relais, mais je suis sûr que l'équipe continuera sur cette lancée et atteindra très vite le succès."

Il y a 17 h

EA SPORTS et Codemasters ont lancé le patch 1.14 pour F1 24, une mise à jour qui apporte plusieurs améliorations visuelles sur toutes les plateformes en vue du lancement de la Saison 4, prévue le 13 novembre. Cette mise à jour peaufine l'expérience de jeu et introduit plusieurs modifications notables dès son installation.

Les éléments de piste, notamment les panneaux de sponsors, barrières, et panneaux de béton, bénéficient de nouveaux matériaux offrant des reflets améliorés et un rendu plus réaliste, surtout en conditions humides. Les détails du circuit de Las Vegas ont été mis à jour, incluant les enseignes d'hôtels célèbres comme le Caesars Palace et le MGM Grand, ainsi que des animations pour le célèbre "Sphere". Le Ray Tracing a également été affiné, avec des effets de lumière plus nets et plus immersifs sur la carrosserie des voitures et les halos.

La météo dite "humide" a aussi reçu son lot d'attention, avec des améliorations sur la qualité des projections d'eau des pneus. Enfin, pour les sessions multijoueurs, la fumée générée par les blocages et les dérapages a été réduite, améliorant la visibilité pour tous les pilotes sur piste.

La Saison 4, baptisée "Champions Legacy", introduira le Pro Challenge avec Oscar Piastri au Circuit des Amériques (disponible du 13 novembre au 6 janvier), ainsi qu'un parcours carrière avec Lewis Hamilton. Des scénarios de course historiques, tels que le Grand Prix d'Abou Dhabi 2021 et celui de Belgique 2022, offriront aux joueurs de nouveaux défis jusqu'au 6 janvier.

Enfin, des fichiers apparus lors de la mise à jour laissent entendre que F1 World pourrait comporter six saisons, une structure similaire à celle de F1 23, avec une fin prévue lors du lancement de F1 25. Bien que cette information ne soit pas confirmée, elle laisse présager une continuité de contenu pour les joueurs, avec de nouvelles options de personnalisation et de défis tout au long de l'année.

Il y a 17 h

EA SPORTS et Codemasters disent repousser les limites graphiques de F1 24 sur la PS5 Pro avec une mise à jour spécifiquement optimisée pour tirer parti de la puissance de cette nouvelle console.

En intégrant des technologies avancées comme le Ray Tracing en temps réel et la résolution 8K [via upscaling, les filous], cette version PS5 Pro promet une immersion visuelle inédite.

Ainsi, la PS5 Pro permet désormais le Ray Tracing en pleine course, un bond par rapport à la PS5 standard qui ne l'activait que lors des replays et séquences d'avant-course.

Ce Ray Tracing en course simule de manière réaliste la lumière et ses reflets, créant un rendu photoréaliste des carrosseries et des circuits.

Sur les surfaces humides, l'effet est encore plus saisissant avec des reflets précis, particulièrement marqués dans les flaques d'eau et sur les éléments réfléchissants.

Digital Foundry souligne notamment la profondeur et l'intensité des ombres grâce à l'occlusion ambiante tracée par rayons (RTAO), qui enrichit le niveau de détails autour des véhicules et des infrastructures du circuit.

Pour les écrans compatibles, F1 24 propose désormais un mode 8K/60 Hz en résolution native 4K, ensuite upscalée grâce à l'algorithme d'anticrénelage TAAU du moteur EGO.

Ce mode, selon Digital Foundry, sublime les détails de circuits tels que Spa-Francorchamps au coucher du soleil.

En parallèle, la technologie PlayStation Spectral Super Resolution (PSSR) garantit une image de haute qualité sans perdre en fluidité, particulièrement efficace en mode Qualité, qui maintient un 4K/60 FPS stable en intégrant le Ray Tracing.

La PS5 Pro améliore également le mode Performance, qui cible un rendu à 120 FPS avec une résolution dynamique stabilisée autour de 1440p. Dans ce mode, les reflets sont gérés via des techniques alternatives comme les textures de surface et les cube maps, offrant un résultat convaincant sans le Ray Tracing, qui reste réservé au mode Qualité.

Codemasters explique que cette mise à jour n'est qu'un premier pas vers l'optimisation de F1 24 pour la PS5 Pro. En s'appuyant sur le moteur EGO et les avancées offertes par PSSR, l'équipe vise à intégrer davantage d'améliorations graphiques dans les futurs titres de la série.

Il y a 17 h

Derniers rebondissements dans l'affaire de l'ajustement du bib de Red Bull, qui avait éclaté avant le Grand Prix des États-Unis : des officiels de la FIA se sont rendus la semaine dernière au siège de l'équipe à Milton Keynes pour approfondir leur investigation.

Cette visite incluait l'examen de données, des dessins techniques et des entretiens avec le personnel concerné. À l'issue de cette inspection, la FIA a déclaré n'avoir trouvé aucune preuve d'une utilisation hors des règles de parc fermé.

Dans un communiqué, la FIA a précisé : "Cette enquête a conclu qu'aucune infraction n'a eu lieu, confirmant ainsi la position adoptée par la FIA lors du Grand Prix des États-Unis à Austin."

Ainsi, l'affaire est désormais officiellement close, bien que des équipes concurrentes, dont McLaren et Mercedes, aient exprimé leurs réserves et réclamé des vérifications approfondies.

En parallèle, la FIA a mené une enquête sur des allégations de refroidissement des pneus par injection d'eau, soupçonnant certaines équipes d'avoir utilisé cette méthode pour améliorer la tenue des pneus sur des relais de course.

Ces suspicions faisaient suite à des traces d'humidité observées à l'intérieur des jantes après le Grand Prix de Singapour. En marge du Grand Prix du Brésil, Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA, a personnellement inspecté les pneus et jantes après la course Sprint d'Interlagos, sans trouver de preuves d'un comportement illicite.

La FIA a déclaré : "Nous considérons les deux affaires comme closes, mais continuerons de surveiller attentivement la situation."

Il y a 16 h

Romain Grosjean souhaite poursuivre en IndyCar avec la Juncos Hollinger Racing (JHR), après une saison 2024 marquée par des progrès notables, tant en performance qu'en régularité.

Malgré six top 10 et plusieurs départs en première moitié de grille, l'incertitude plane sur son avenir. L'équipe, fragilisée financièrement, doit sécuriser des sponsors pour conserver le pilote français ou lui trouver un remplaçant.

Le Franco-Suisse s'est ainsi confié à Marshall Pruett pour RACER : "L'année dernière a probablement été l'une de mes meilleures saisons, et il se pourrait que je ne sois pas sur la grille l'année prochaine."

En raison des coûts accrus, notamment dus à l'introduction de l'hybride, JHR explore activement des pistes de financement pour son programme. Grosjean, conscient de cette réalité, a mobilisé ses relations pour attirer de nouveaux partenaires.

Grosjean a ainsi indiqué : "Je fais tout mon possible pour trouver des partenaires pour l'équipe."

Parmi les options, un retour chez Dale Coyne Racing — avec qui il conserve des liens solides — reste envisageable si l'opportunité avec JHR ne se concrétise pas : "Je n'ai jamais cessé de parler avec Dale... il ne reste que deux équipes sur la grille avec qui discuter."

Il y a 16 h

Le 18 février 2025, Londres accueillera un événement exceptionnel pour marquer les 75 ans de la Formule 1. À l'O2 Arena, toutes les équipes du championnat, soit les 10 écuries et leurs 20 pilotes, seront présentes pour une soirée immersive, prévue entre 21h00 et 23h00, heure de Monaco et heure française.

Ce lancement de saison inédit réunira les figures clés du sport, avec les Team Principals (directeurs d'écurie) et les pilotes, pour dévoiler les livrées 2025 et les compositions d'équipes.

Le programme inclura des interviews avec les acteurs principaux du paddock et des moments d'interaction pour les fans, ainsi qu'un divertissement de haut niveau. La mise en scène, pilotée par Brian Burke (BrianBurkeCreative), vise à offrir une expérience captivante, promettant une immersion dans l'univers unique de la F1.

Les billets, vendus entre 67 et 130 € (frais inclus), seront disponibles à partir de vendredi 15 novembre sur le site de l'O2. Pour ceux ne pouvant assister en personne, une diffusion en direct est prévue, avec plus de détails à venir sur les modalités de retransmission.

Ce lancement représente une première dans l'histoire de la F1, mettant en lumière l'engagement de la discipline à se rapprocher de ses fans, tout en ouvrant un chapitre spécial en ce 75ème anniversaire.

Il y a 15 h

La FIA a publié un communiqué confirmant que Niels Wittich a quitté son poste de directeur de course de la F1.

Voici la traduction de cette déclaration officielle : "La FIA confirme que Niels Wittich a quitté ses fonctions de directeur de course de la Formule 1 pour explorer de nouvelles opportunités. Niels a rempli ses nombreuses responsabilités en tant que directeur de course avec professionnalisme et dévouement. Nous le remercions pour son engagement et lui souhaitons le meilleur pour l'avenir."

À partir du Grand Prix de Las Vegas, Rui Marques, un officiel de longue date de la FIA ayant accumulé une vaste expérience en tant que commissaire technique, marshal, steward national et international, ainsi que directeur de course adjoint dans plusieurs championnats, assumera le rôle de directeur de course en F1. Plus récemment, il était directeur de course pour les championnats de Formule 2 et de Formule 3.

D'après un article publié par Motorsport-Magazin, le départ de Wittich n'aurait pas été volontaire. En effet, il aurait été informé de son licenciement par la FIA peu avant l'annonce publique à Genève, ce jour (12 novembre 2024). Wittich a déclaré aux médias : "Je n'ai pas démissionné."

Le parcours de Wittich en tant que directeur de course n'a pas été sans controverses. À la suite du départ de Michael Masi après l'incident d'Abu Dhabi en 2021, Wittich s'était imposé comme le visage d'une application stricte et sans compromis des règlements, souvent critiquée par les pilotes, notamment sur des questions de sécurité et de liberté personnelle (comme le port de bijoux et de sous-vêtements conformes aux règles de la FIA).

Rui Marques prendra donc la relève dans ce rôle délicat et politiquement sensible. Succéder à Charlie Whiting, qui a occupé ce poste de 1997 à 2018 et façonné le rôle moderne de directeur de course en F1, n'a pas été simple pour ses successeurs. Marques sera ainsi le quatrième directeur de course en seulement six ans, un changement rapide dans un rôle nécessitant une grande stabilité.

Il y a 14 h

Bref autres sports mécas

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British Touring Car Championship

Pour la saison 2025, le BTCC introduit une série de réformes ambitieuses qui marquent un tournant à la fois écologique et compétitif pour le championnat.

La mesure phare de cette transition est l'adoption d'un carburant 100 % durable, faisant du BTCC le premier championnat britannique à utiliser un carburant intégralement exempt de composants fossiles. Ce carburant, baptisé Hiperflo ECO102 R100, est fabriqué à partir de sources synthétiques et biologiques, sans aucun recours aux dérivés de pétrole brut. Conçu pour maximiser les performances tout en respectant les normes les plus strictes de la FIA et de l'ISCC, il répond aux exigences techniques du BTCC tout en assurant une durabilité accrue. Cette innovation permet au championnat de tourner la page de l'ère hybride, instaurée en 2022, et d'introduire une montée en puissance assurée exclusivement par le turbo, offrant une dynamique similaire à celle de la saison 2024.

En parallèle, les voitures seront allégées de 55 kilogrammes, gagnant ainsi en agilité et en réactivité sur les circuits. Selon Alan Gow, directeur du BTCC, ce passage au carburant durable illustre l'engagement du championnat à innover tout en préservant l'intensité de la compétition, soulignant sa capacité à évoluer pour répondre aux enjeux actuels.

Outre cette avancée majeure en matière de carburant, d'autres ajustements techniques ont été introduits pour renforcer l'équité entre les concurrents et maîtriser les coûts des équipes. À partir du 1er avril 2025, un gel de développement des moteurs homologués sera en vigueur pour une durée de deux ans. Cette mesure vise à stabiliser les performances tout en réduisant les dépenses, permettant aux équipes de rester compétitives sans pour autant engager de frais excessifs en matière de recherche et développement.

Concernant les pneus, les trois premiers pilotes du podium de la première course seront désormais tenus d'utiliser le composé de gomme le plus dur pour la seconde course, une règle qui remplace l'ancienne obligation imposée aux dix premiers et qui s'appliquera à tous les circuits, sauf Thruxton. La spécificité de ce tracé rapide et abrasif justifie cette exception, offrant un équilibre adapté aux contraintes uniques de ce circuit.

La procédure de Safety Car, quant à elle, a été révisée pour améliorer la fluidité et la sécurité des relances. Désormais, dès l'extinction des feux du véhicule de sécurité, les pilotes devront respecter une distance maximale de deux longueurs de voiture, sans freinages brusques, accélérations soudaines ou changements de trajectoire, jusqu'au passage d'un point de relance spécifique, défini sur chaque circuit. Cette distance et ce point de relance visent à garantir une reprise plus stable et ordonnée de la course.

Enfin, le format de qualification sera ajusté pour mieux compenser les éventuelles différences de conditions de piste entre groupes. Les voitures qui ne parviennent pas à se qualifier pour la seconde phase des qualifications (Q2) seront alignées sur la grille en fonction de leur groupe initial : celles du Groupe 1 occuperont le côté pair, tandis que celles du Groupe 2 se trouveront sur le côté impair. Cet aménagement a pour objectif de minimiser les désavantages potentiels liés aux variations météorologiques ou de piste, renforçant ainsi l'équité entre les participants.

Le BTCC continue ainsi de se positionner à l'avant-garde du sport automobile en opérant des réformes qui conjuguent performance, durabilité et compétitivité. Avec l'introduction du carburant 100 % durable et des ajustements techniques finement pensés, le championnat réaffirme sa volonté de s'adapter aux défis actuels tout en offrant un spectacle captivant pour les fans. Plus que jamais, le BTCC se projette dans un futur où les enjeux environnementaux et la passion pour la course automobile se rejoignent, garantissant un équilibre prometteur entre innovation et tradition compétitive.