Nicolas Lapierre a été nommé Directeur Sportif de l'Alpine Endurance Team, un poste nouvellement créé pour renforcer la structure sportive de l'équipe et épauler Philippe Sinault, le Team Principal. Lapierre, fort de son immense expérience en tant que pilote et de sa connaissance approfondie du monde de l’Endurance, apportera son soutien à l'amélioration des performances des pilotes et de l'équipe. Bien que cette nouvelle fonction prenne officiellement effet à partir du 1er janvier 2025, il commencera à s'imprégner de son rôle lors de la dernière course de 2024 à Bahreïn, où Jules Gounon le remplacera dans le lineup.

Lapierre a annoncé sa retraite de pilote professionnel après un dernier podium à Fuji, marquant un moment clé pour Alpine avec la première grande performance de l'A424. "Je suis ravi de continuer avec l'équipe, cette fois-ci de l’autre côté du pit wall," a-t-il déclaré, soulignant sa volonté d’apporter son expertise aux pilotes et d’améliorer les interactions avec les équipes techniques.

Philippe Sinault a salué cette nomination, la qualifiant de "continuité naturelle" après plusieurs années de collaboration fructueuse, tandis que Bruno Famin, VP Motorsports Alpine Racing, a rappelé le rôle crucial de Lapierre dans le développement de l’A424, ajoutant que sa contribution en tant que Directeur Sportif sera un atout majeur pour l'équipe à l'avenir.

Il y a 7 h

La Renault Emblème, concept de "shooting brake" électrique, incarne les ambitions de Renault en matière de mobilité décarbonée, bien que l’emploi du terme "shooting brake" reste discutable pour un véhicule à cinq portes.

Ce modèle familial de 4,80 mètres de long, 1,52 mètre de haut et doté d’un empattement de 2,90 mètres, met l’accent sur l’efficience aérodynamique et une motorisation bi-énergie. Il associe une batterie de 40 kWh pour les trajets quotidiens à une pile à combustible à hydrogène, permettant une autonomie totale de 1 000 km, avec deux recharges rapides d’hydrogène.

L’aérodynamisme a été optimisé grâce à l’utilisation de la technologie du jumeau numérique et du matériel de simulation de l’équipe BWT Alpine F1, ce qui a permis d’affiner le design pour atteindre un Cx de 0,25. Des éléments comme le diffuseur actif, les jantes pleines et l’intégration de caméras à la place des rétroviseurs contribuent à cette efficacité.

Le concept Emblème se distingue également par sa masse réduite à 1 750 kg, batteries incluses, un poids inférieur à celui de nombreux SUV hybrides ou électriques de taille similaire. Conçu pour émettre 90 % de CO2e [équivalent dioxyde de carbone, mesure utilisée pour exprimer l'impact des gaz à effet de serre en termes d'équivalence avec le dioxyde de carbone] en moins sur l’ensemble de son cycle de vie, il concrétise les efforts de Renault en matière de décarbonation, mais cette réduction reste à observer dans un contexte souvent dominé par des promesses commerciales.

La Renault Emblème sera présentée au Mondial de l’Auto 2024, mettant en avant les innovations technologiques et les matériaux recyclés intégrés à ce projet.

Il y a 6 h

Dans le quatrième épisode de la série documentaire "Une Nouvelle Ère" – disponible sur YouTube – Bugatti présente sa nouvelle plateforme révolutionnaire, destinée à façonner la future génération d’hypersportives de la marque. Cette architecture inédite est la clé de l’évolution des performances et de l'ingénierie, ouvrant un nouveau chapitre après les plateformes de la Veyron et de la Chiron.

Un des points forts de cette nouvelle architecture est l'intégration d'un moteur V16 atmosphérique couplé à trois moteurs électriques, une combinaison unique qui permet une répartition dynamique du couple et une agilité inédite. Le refroidissement est optimisé par cinq radiateurs placés à l’avant, dont certains directement reliés à la calandre emblématique de Bugatti.

L’architecture embarque également une batterie de 24 kWh en forme de T, offrant une autonomie de plus de 60 km en mode électrique et renforçant la structure du châssis monocoque. Avec un essieu électrique à l’avant et une position centrale de la batterie, Bugatti améliore l’équilibre et réduit la masse totale du véhicule.

À l’arrière, le moteur V16, allié à un moteur électrique supplémentaire, optimise la répartition des masses et renforce les performances, tout en maintenant un équilibre parfait entre dynamique de conduite et espace intérieur.

La Tourbillon n’est pas qu’un nouveau modèle, elle incarne la vision de Bugatti pour les années à venir, une vision centrée sur l’innovation technique et l'optimisation des performances.

Il y a 3 h

Le séminaire du National Automuseum The Loh Collection mettra en avant des dessins et photos inédits de modèles Bugatti datant de 2004 à 2023.

Ces visuels, jamais publiés auparavant, retracent les efforts créatifs ayant conduit à la conception du modèle Chiron. Achim Anscheidt reviendra sur les nombreuses itérations et concepts explorés avant d’aboutir au design final.

Ces images offre un aperçu unique des projets alternatifs de Bugatti, qui auraient pu compléter ou succéder à la Veyron, révélant ainsi l’évolution esthétique et technique de la marque au cours de deux décennies.

Il y a 2 h
Alpine

Le collectif des représentants du personnel d'Alpine Racing, qui agit avec le hashtag #ViryOnTrack depuis son incursion au Grand Prix d'Italie à Monza, a exprimé un avis défavorable unanime à l'arrêt de la motorisation F1 d'ici 2026.

Selon eux, la décision, prise par Renault Group dans le but de réduire les risques financiers liés à la F1, met en péril non seulement l'emploi sur le site de Viry-Châtillon, mais également le savoir-faire et le prestige de la marque.

Le communiqué des représentants du personnel déplore la perte de nombreux emplois, car le site de Viry passera de 500 à 334 postes dès le 1er janvier 2025, suite à la fin de nombreux contrats de prestataires. De plus, une centaine d’emplois indirects chez les partenaires principaux seront également supprimés d'ici fin 2024, et le programme de formation Concours d'Excellence Mécanique Alpine (CEMA), qui favorisait l'égalité des chances et la mixité, sera abandonné, mettant fin à une initiative valorisant les jeunes talents.

Les représentants du personnel soulignent que la direction n'a pas apporté de garanties claires concernant le contenu, les ressources, et la pérennité des nouveaux projets qu'elle souhaite implanter à Viry. La mise en place d’une cellule de veille F1, jugée insuffisante en termes d’effectifs et de budget, pose question quant à la possibilité d'un éventuel retour d'Alpine en tant que motoriste à l’avenir.

Le communiqué regrette également que Renault Group n'ait pas envisagé de solutions de partenariat, qui auraient permis de maintenir l’activité F1, de réduire les coûts de développement, et d’exploiter le moteur RE26 déjà prometteur jusqu’en 2026.

Cette situation contraste fortement avec l’annonce d’Alpine concernant la création du centre Hypertech Alpine, qui, selon le groupe, devait offrir une alternative aux salariés en réorientant les ressources vers des projets innovants. Malgré cela, les représentants du personnel mettent en lumière que les pertes d'emplois sont bien réelles et qu'un savoir-faire unique est en train de disparaître, menaçant ainsi l’avenir de l'excellence technique de Viry.

L'arrêt de la motorisation F1 constitue, pour eux, une décision en total décalage avec l'histoire sportive de la marque, et le manque de maturité des projets de remplacement, combiné à une perte de confiance envers la direction, risque d’entraîner le départ de nombreuses compétences critiques du site.