Nicolas Lapierre a été nommé Directeur Sportif de l'Alpine Endurance Team, un poste nouvellement créé pour renforcer la structure sportive de l'équipe et épauler Philippe Sinault, le Team Principal. Lapierre, fort de son immense expérience en tant que pilote et de sa connaissance approfondie du monde de l’Endurance, apportera son soutien à l'amélioration des performances des pilotes et de l'équipe. Bien que cette nouvelle fonction prenne officiellement effet à partir du 1er janvier 2025, il commencera à s'imprégner de son rôle lors de la dernière course de 2024 à Bahreïn, où Jules Gounon le remplacera dans le lineup.
Lapierre a annoncé sa retraite de pilote professionnel après un dernier podium à Fuji, marquant un moment clé pour Alpine avec la première grande performance de l'A424. "Je suis ravi de continuer avec l'équipe, cette fois-ci de l’autre côté du pit wall," a-t-il déclaré, soulignant sa volonté d’apporter son expertise aux pilotes et d’améliorer les interactions avec les équipes techniques.
Philippe Sinault a salué cette nomination, la qualifiant de "continuité naturelle" après plusieurs années de collaboration fructueuse, tandis que Bruno Famin, VP Motorsports Alpine Racing, a rappelé le rôle crucial de Lapierre dans le développement de l’A424, ajoutant que sa contribution en tant que Directeur Sportif sera un atout majeur pour l'équipe à l'avenir.
Bref F1
Retour aux Brefs F1Le collectif des représentants du personnel d'Alpine Racing, qui agit avec le hashtag #ViryOnTrack depuis son incursion au Grand Prix d'Italie à Monza, a exprimé un avis défavorable unanime à l'arrêt de la motorisation F1 d'ici 2026.
Selon eux, la décision, prise par Renault Group dans le but de réduire les risques financiers liés à la F1, met en péril non seulement l'emploi sur le site de Viry-Châtillon, mais également le savoir-faire et le prestige de la marque.
Le communiqué des représentants du personnel déplore la perte de nombreux emplois, car le site de Viry passera de 500 à 334 postes dès le 1er janvier 2025, suite à la fin de nombreux contrats de prestataires. De plus, une centaine d’emplois indirects chez les partenaires principaux seront également supprimés d'ici fin 2024, et le programme de formation Concours d'Excellence Mécanique Alpine (CEMA), qui favorisait l'égalité des chances et la mixité, sera abandonné, mettant fin à une initiative valorisant les jeunes talents.
Les représentants du personnel soulignent que la direction n'a pas apporté de garanties claires concernant le contenu, les ressources, et la pérennité des nouveaux projets qu'elle souhaite implanter à Viry. La mise en place d’une cellule de veille F1, jugée insuffisante en termes d’effectifs et de budget, pose question quant à la possibilité d'un éventuel retour d'Alpine en tant que motoriste à l’avenir.
Le communiqué regrette également que Renault Group n'ait pas envisagé de solutions de partenariat, qui auraient permis de maintenir l’activité F1, de réduire les coûts de développement, et d’exploiter le moteur RE26 déjà prometteur jusqu’en 2026.
Cette situation contraste fortement avec l’annonce d’Alpine concernant la création du centre Hypertech Alpine, qui, selon le groupe, devait offrir une alternative aux salariés en réorientant les ressources vers des projets innovants. Malgré cela, les représentants du personnel mettent en lumière que les pertes d'emplois sont bien réelles et qu'un savoir-faire unique est en train de disparaître, menaçant ainsi l’avenir de l'excellence technique de Viry.
L'arrêt de la motorisation F1 constitue, pour eux, une décision en total décalage avec l'histoire sportive de la marque, et le manque de maturité des projets de remplacement, combiné à une perte de confiance envers la direction, risque d’entraîner le départ de nombreuses compétences critiques du site.
Communiqué officiel des représentants du personnel d’Alpine Racing. #ViryOnTrack pic.twitter.com/bqWvB45PbP
— La Voix De Viry (@LaVoixDeViry) October 1, 2024